Mon activité de ces dernières semaines, au gré de la météo, le jardin !

D'abord, le "grand" chantier, l'installation d'un petit carré de framboisiers (carré pas si carré que ça d'ailleurs...). Emplacement et variété choisis sur les conseils de mon jardinier de père !

Pour commencer, le travail de la terre, ce qui n'est pas une mince affaire car notre terrain, situé sur une ancienne terrasse de la Garonne, est truffé de galets. 

Le passage du contrôleur des travaux, qui donne son feu vert ! 

Tout est là, le compost et les plants, y a plus qu'à ! 

Et voilà ! 

Depuis la photo, la végétation a bien repris et on entrevoit des boutons de fleur ! 

Voilà une expression qui colle parfaitement à la fille qui publie un article tous les 36 du mois, qui a même oublié l'anniversaire de son blog, qui a des projets en cours qui traînent depuis des lunes, d'autre terminés mais que vous n'avez pas vu car des articles sont en attente, ou qu'il manque une photo et que j'y pense quand il fait nuit...

Bref, ça pourrait être ça, mais en 2016, je veux rester positive, comme j'ai commencé à l'etre en 2015. J'ai d'ailleurs commencé un mini blog de recueil de pensées positives, que je relis de temps en temps. Il s'appelle Mes mots doux (jeu de mot avec Mémo doux). Allez y faire une petite visite si le coeur vous en dit. 

Mais là je vais vous parler de vraies fraises, enfin d'espoirs de fraises : à Noël, nous avons passé quelques jours en Dordogne et je suis allée me promener dans la campagne et dans les bois. J'y ai trouvé quelques pieds de fraise des bois... que j'ai ramenés !

Cet après midi, entre deux averses, je les ai repiqués à l'ombre du noisetier, dans notre coin à demi sauvage, délimité par des pierres plates ramenées de notre Périgord. 

Aux fraises, oui, mais aux fraises des bois !

J'ai profité de la repousse des orties au jardin secret... 

...pour tester le purin d'ortie :

En petite quantité d'abord, dans le seau vintage hérité de ma maman. Il semble bien parti car ça fermente à fond ! 

Quant au jardin secret, j'ai des trucs à vous montrer encore du week-end dernier !

Ou plutôt petit bidouillage, inspiré par mes souvenirs joyeux de travail du rotin à l'école maternelle, réalisé avec quelques branches de notre noisetier, que j'ai du tailler pour pouvoir circuler jusqu'à notre composteur. 

Seulement le noisetier n'est pas aussi souple que le rotin, alors, point de panier, mais un simple tissage assez lâche. 

Il est prévu pour servir de tuteur au chèvrefeuille qui garnira le portique de la balancelle... Si la bouture prend ! En attendant, il est mis à contribution pour la déco de notre terrasse. 

 Voilà le noisetier, après la coupe, derrière lequel on devine le composteur. 

 Et le voilà, en 2010... Il a bien poussé, non ? 

Comme souvent, c'est notre glycine qui m'inspire quand je vous parle du jardin. Aujourd'hui, j'ai remplie la brouette de ses feuilles, les dernières à tomber cette année. Elle étaient bien accrochées, mais le vent têtu à fini par les faire céder.

Cette photo, comme un écho à celle prise à la fin de la floraison. Et si ces fines feuilles dorées se vendaient au prix du métal précieux... je serais riche !

Ceci dit... l'argent ne fait pas tout, hein ! Et celle qui vient de passer 15 jours au fond de son lit avec un cocktail de virulents virus en sait quelque chose ! La santé, y a que ça de vrai, je vous le dit ! 

J'avais entreposé sur la terrasse, un bac à fleur ramené de chez ma mère, qui contenait un jasmin d'hiver qui n'avait pas résisté à un manque d'arrosage prolongé (hum... passons), malgré les soins intensifs prodigués par mon pote menuisier-salsero-peintre (qui est aussi un peu jardinier à ses heures). 

Pleins de trucs plus ou moins bizarres y avait poussé depuis 2 ans et là j'avais décidé de m'y attaquer pour y mettre une plante digne de ce nom ! Et puis, une chose l'autre, la mosaïque, la salsa... pas le temps, quoi !

Et finalement bien m'en a pris, car des petits catalpas ont poussé cette année, au pied du grand !

Ils sont allés pousser dans un autre jardin, j'espère qu'ils grandiront bien !

Quand je pense que j'ai essayé plusieurs fois de planter des graines, sans succès... Pfff j'ai décidément pas la main verte !

Aujourd'hui c'était l'inauguration de notre nouveau barbecue. Après la mosaïque (posée il y a un mois), monsieur c'est attaqué à la réalisation de la hotte et à l'adaptation du foyer (que nous avions déjà). Voilà la vue d'ensemble, avec le foyer, la hotte et la cheminée qui dépasse de l'avancée de toit de notre abri de jardin (photo de mauvaise qualité, mais j'ai eu du mal à trouver un jour avec de la bonne lumière... ou alors à 21 h !). 

Avec une photo en gros plan, on distingue le foyer vertical. Les aliments cuisent devant le feu, donc pas de fumée nocives qui les imprègnent. Dessous, la lèche-frite qui récupère les graisses et encore dessous, un tiroir réalisé sur mesure, pour ranger les ustensiles nécessaires pour la cuisson. 

Et le voilà en action : 

Premier essai très réussi, allumage très rapide et cuisson aussi ! Pour les détails de la réalisation, pour ceux que ça pourrait intéresser, je vous signalerai dès que Monsieur aura publié l'article sur son blog. 

Sinon, pour la blague, lorsqu'il s'est agit d'allumer le barbecue... on c'est aperçu qu'il n'y avait pas de charbon de bois ! Il était 13h (oui, on n'étais pas vraiment en avance, mais vous savez, Toulouse c'est presque l'Espagne pour plein de choses, dont l'heure des repas) et coup de chance on n'était pas dimanche et on a trouvé un magasin ouvert ! Devinez à quelle heure on a mangé !

Epilogue du 8 juin : Vous trouvez que je lui ai mis la pression à Monsieur ? On dirait en tout cas ! L'article est en ligne, là ! 

Oui, si les fleurs de glycines se vendaient au prix du jasmin ou de la rose de Grasse ...

A la fin de la floraison, les fleurs tombent, comme de la neige mauve, et il nous faut balayer plusieurs fois pas jour. Mais cette corvée est légère face au régal pour les yeux que nous offre sa floraison abondante et au plaisir de profiter de l'ombre de son feuillage tout l'été. 

Comme dirait la rose du Petit Prince : "Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons."

Rien de grave, rassurez-vous ! 

Juste une explosion de couleurs et de senteurs au jardin. 

La glycine couvre la pergola de grappes de fleurs qui se mélangent avec les celles du rosier banks : 

Je crois que c'est mon moment préféré du printemps, cet entremêlement de fleurs, l'harmonie complémentaire entre le mauve et le jaune. On dirait que ces deux plantes vigoureuses se tirent la bourre pour savoir laquelle sera la plus forte ! 

Cette glycine en fleur est une promesse pour une terrasse agréable à la belle saison : petits déjeuners, repas, apéros, et même délocalisation de l'atelier mosaïque (grâce à ma table de travail à roulette). 

Une vue de dessus de la pergola depuis la fenêtre de la chambre. J'ai l'impression de voir la mer quand j'ouvre les volets le matin ! 

Une petite dernière, prise sous la pergola cette fois-ci !

Et pour finir, la neige de pétales, comme tous les ans... promesse de clafoutis et confitures !

Les couleurs explosent au jardin... Après les violettes et les jonquilles, voici

Le rouge du Camélia 

Et le bleu des muscaris qui se marie joliment avec le jaune des jonquilles. Et ça m'enchante qu'elles refleurissent ainsi tous les ans car c'est ma mère qui me les avait offertes pour fleurir la maison. 

Je me suis aussi occupé d'autres fleurs ces derniers jours... vous devinez peut être quelles fleurs ! Je vous montre ça très bientôt.